La maladie psychique est souvent la cause de nombreux arrêts maladie, générant une invalidité temporaire plus ou moins longue, avec des conséquences financières lourdes.
Suivant les situations personnelles de chacun, il existe des réponses et des droits, en fonction :
- de l’âge
- de la situation familiale
- de la situation au regard de l’emploi
Si vous avez travaillé, rapprochez vous de votre caisse d’assurance maladie :
- arrêts maladie
- reconnaissance d’une affection de longue durée (ALD) qui vous évite les avances de fonds pour toutes les dépenses liées à la maladie
- temps partiel thérapeutique
- invalidité
Le service social de la CPAM peut vous conseiller utilement pour monter des dossiers adaptés à votre situation.
Il peut être utile de monter un dossier auprès de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées), la plupart des maladies psychiques étant reconnues au titre de handicap :
- demande de RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) qui ne génère pas de prestation financière, mais donne des droits en terme d’aménagement des conditions de travail, de formations ou d’accès à certains emplois
- demande de AAH (allocation adulte handicapé) droits accordés par la MDPH, prestation versée par la CAF
- demandes d’aides complémentaires
Vous pouvez également être prioritaires auprès de bailleurs sociaux pour l’accès au logement.
Vous pouvez utilement rencontrer les assistants sociaux du CMP qui vous suit ou des établissements (publics ou privés) lors d’hospitalisation.
N’hésitez pas à nous en parler.