Le handicap

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Handicap psychique ou handicap mental ?

Issu du site du Comité National de Coordination de l’Action en Faveur des Personnes Handicapées
Selon la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « est handicapée toute personne dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge ou d’un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouvent compromises ».

Selon la nouvelle définition donnée par la loi française du 11 février 2005 portant sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées constitue « un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »
Le terme handicap désigne la limitation des possibilités d’interaction d’un individu avec son environnement, causée par une déficience provoquant une incapacité, permanente ou non. Il exprime une déficience vis-à-vis d’un environnement, que ce soit en termes d’accessibilité, d’expression, de compréhension ou d’appréhension. Il s’agit donc plus d’une notion sociale que d’une notion médicale.

On estime aujourd’hui à 6 millions de personnes en France touchées par un handicap. Toutes ces personnes ne sont bien entendu pas égales face au handicap, qu’on peut répertorier en plusieurs types.

Handicap psychique

La notion de handicap psychique a été retenue dans la loi du 11 février 2005 dite loi sur le handicap. Il se distingue du handicap mental de la façon suivante : le handicap psychique, secondaire à la maladie psychique, reste de cause inconnue à ce jour (alors que le handicap mental a des causes identifiables). Il apparaît souvent à l’âge adulte alors que le handicap mental apparaît lui à la naissance. Les capacités intellectuelles sont indemnes et peuvent évoluer de manière satisfaisante. C’est la possibilité de les utiliser qui est déficiente. La symptomatologie est instable, imprévisible. La prise de médicaments est souvent indispensable, associée à des techniques de soins visant à pallier, voire à réadapter, les capacités à penser et à décider.

Le handicap psychique est la conséquence de diverses maladies :
• les psychoses, et en particulier la schizophrénie (désorganisation ou dissociation -perte de l’unité psychique-, délire paranoïde -perception éronnée de la réalité-, symptômes déficitaires ou négatifs avec une diminution des réactions émotionnelles et apparition de troubles cognitifs) ;
• le trouble bipolaire (trouble maniaco-dépressif) ;
• les troubles graves de la personnalité (personnalité « borderline », par exemple) ;
• certains troubles névrotiques graves comme les TOC (troubles obsessionnels compulsifs).

Handicap mental (ou déficience mentale)

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit le handicap mental, ou déficience intellectuelle, comme « un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d’intelligence, notamment au niveau des fonctions cognitives, du langage, de la motricité et des performances sociales ». Il touche 1 à 3% de la population générale, avec une prépondérance de sexe masculin.

Les causes du handicap mental sont multiples :

– à la conception (maladies génétiques, aberrations chromosomiques – trisomie, syndrome de l’X fragile –, incompatibilité sanguine…) ;
– pendant la grossesse (radiation ionisante, virus, médicaments, parasites, alcool, tabac…) ;
– à la naissance (souffrance cérébrale du nouveau-né, prématurité…) ;
– après la naissance (maladies infectieuses, virales ou métaboliques, intoxications, traumatismes crâniens, accidents du travail ou de la route, noyades, asphyxies…).

La trisomie 21 est la forme la plus connue de handicap mental, et vient d’une anomalie chromosomique. Elle concerne 50 000 à 60 000 personnes en France (soit 10 à 12% des personnes handicapées mentales françaises) et touche 1 000 nouveaux nés chaque année.

L’Unapei estime à 650 000 personnes vivant en situation de handicap mental. Chaque année, 6 000 enfants naissent en étant atteint d’un handicap mental.

Reconnaissance du handicap

La maladie psychique est reconnue au titre du handicap depuis la loi du 11 février 2005 dite loi sur le handicap.
La prise en compte de ce handicap se fait à la suite d’une demande auprès de la MDPH du département.

MDPH de la Haute-Garonne
10 place Alfonse-Jourdain 31000 Toulouse

Du lundi au vendredi au Rez-de-chaussée exclusivement.
Le matin de 8h45 à 12h15
L’après-midi de 13h45 à 16h45

Adresse mail : mdph@cd31.fr
Site internet : http://www.mdph31.fr

Accueil Langue des Signes Française
Permanence tous les lundis matins de 8 H 45 à 12 H 15 sans rendez-vous 


Vous pouvez télécharger les formulaires de demande qui une fois complétés et justifiés seront étudiés par la CDAPH 
Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées) attribue les prestations. La CDAPH est responsable des décisions pour l’ensemble des droits. Les représentants de différentes institutions, dont le Conseil Général de la Haute-Garonne, assistent à la Commission.

La reconnaissance de droits peut vous donner accès à une RQTH reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, à des formations, des réorientations professionnelles ou au versement de prestations par la CAF (AAH allocation adulte handicapé par exemple).