La maladie psychique est souvent la cause de nombreux arrêts maladie, générant une invalidité temporaire plus ou moins longue, avec des conséquences lourdes sur l’emploi :

  • arrêts de travail à répétition entrainant parfois des licenciements
  • souffrance au travail
  • déclassement ou affectation sur des postes moins qualifiés
  • conflits avec les collègues ou la hiérarchie
  • démissions impulsives

 

Suivant les situations personnelles de chacun, il existe des réponses et des droits, en fonction :

  • de l’âge
  • de la situation personnelle
  • de la situation au regard de l’emploi

 

Outre l’aspect financier, le travail est à la fois un facteur contribuant au lien social participant à une vie « dite » normale, et une source importante de stress parfois incompatible, sans aménagement, avec la maladie.

Il est important d’évaluer chaque situation avec son psychiatre afin d’ajuster au mieux son projet professionnel avec les possibilités du moment.

Un arrêt court et choisi pour reprendre des forces, voire un temps partiel thérapeutique, peuvent se révéler adaptés à certains moments pour protéger l’emploi et éviter les risques de clash.

 

Si vous rencontrez des difficultés, vous pouvez prendre contact avec la médecine du travail et/ou l’assistante sociale de votre entreprise s’il existe un service social.

 

Le service social de la CPAM peut vous conseiller utilement pour monter des dossiers adaptés à votre situation par exemple demande de reprise en temps partiel thérapeutique après un arrêt longue durée, ou si nécessaire demande d’invalidité.

 

http://www.ameli.fr

 

Il peut être utile de monter un dossier auprès de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées), la plupart des maladies psychiques étant reconnues au titre de handicap,  la demande de RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) qui donne des droits:

  • aménagement des conditions de travail,
  • accès prioritaires à des formations ou à des emplois réservés (dans la fonction publique par exemple ou à des contrats aidés),
  • accompagnement par le SAMETH (service d’aide au maintien dans l’emploi des personnes handicapées)

 

La CDAPH  commission qui statue sur les dossiers donnera une orientation

  • en milieu ordinaire quand c’est possible,
  • en entreprise adaptée (entreprise en milieu ordinaire employant majoritairement des travailleurs handicapés)
  • en ESAT (établissements et services d’aide par le travail) entreprises protégées pour les personnes en possibilité de travailler mais avec une autonomie réduite

http://www.mdph31.fr

 

Parfois, l’emploi n’est pas envisageable pour une durée longue, dans ce cas :

  • pour l’aspect financier (cf compensations financières)
  • il est important de conserver du lien social et un minimum de rythme, par la participation à des activités, du bénévolat, GEM ( groupe d’entraide mutuelle comme BIPOLES par exemple)…..